En 2023, l’Inspection du travail a relevé une hausse de 18 % des incidents sur les chantiers temporaires par rapport à l’année précédente. Les dérogations accordées pour le port de certains équipements de protection individuelle restent pourtant rares et strictement encadrées. Malgré la multiplication des dispositifs de sécurité, les accidents liés à l’absence ou à la mauvaise utilisation des équipements essentiels persistent à un niveau préoccupant.
Les statistiques révèlent que la majorité des blessures graves auraient pu être évitées par l’application rigoureuse des protocoles existants. La sensibilisation des intervenants et la mise à disposition d’équipements adaptés deviennent ainsi des enjeux majeurs pour limiter les risques.
Chantiers temporaires : des environnements à haut risque qui exigent vigilance et anticipation
Sur un chantier temporaire, rien ne s’improvise. Chaque étape compte, chaque oubli se paie cher. La sécurité chantier ne laisse aucune place au hasard. Dès la préparation, le Code du travail et la directive 92/57/CEE imposent aux employeurs d’identifier précisément les risques et de planifier leur maîtrise. Il ne s’agit pas simplement de cocher des cases, mais bien de dresser un plan de prévention de chantier détaillé qui anticipe la complexité du terrain et organise la coordination entre tous les intervenants.
La nomination d’un coordinateur SPS devient incontournable dès que plusieurs métiers se croisent. Il orchestre la circulation de l’information, la répartition des responsabilités, et veille à ce que chaque protection collective soit en place avant de débuter les travaux. La fiche de données de sécurité (FDS), quant à elle, ne se limite pas à des conseils génériques : elle détaille chaque substance utilisée, ses dangers, les équipements adaptés, et devient un outil clé pour le choix des protections.
Ces obligations prennent forme sur le terrain par des mesures concrètes. Installer des barrières de sécurité, délimiter les zones sensibles à l’aide de rubalises, afficher des panneaux pour signaler les dangers : rien de tout cela n’est accessoire. Sans oublier les cônes de signalisation K5A, indispensables pour matérialiser les voies d’accès ou baliser les périmètres d’intervention. L’efficacité de ces équipements ne se discute pas : ils limitent les intrusions, protègent les équipes et les riverains, et rappellent que la prévention dépend d’une mécanique collective, exigeante et sans relâche.
Quels équipements sont indispensables pour prévenir les accidents et protéger les intervenants ?
Pour qu’un chantier temporaire reste sous contrôle, l’équipement doit être irréprochable et adapté à la réalité de chaque intervention. La réglementation exige de l’employeur qu’il mette en place des équipements de protection collective et des équipements de protection individuelle. En tête de liste, la protection collective : barrières, garde-corps, filets ou échafaudages sécurisés, conçus pour empêcher les chutes et délimiter les espaces dangereux. Leur force ? Une protection simultanée pour tous les travailleurs présents.
Voici les dispositifs qui structurent un chantier sécurisé :
- Barrières de sécurité, rubalises et panneaux de signalisation temporaire : ils organisent l’espace, informent les usagers et matérialisent les zones à risque.
- Le garde-corps sur échafaudage ou plateforme : un rempart contre les chutes de hauteur, qui restent la principale cause d’accidents graves.
- Les filets de sécurité : ils amortissent les chutes et limitent la gravité des incidents.
La signalisation temporaire, cônes, balises, panneaux, alerte aussi bien les travailleurs que les riverains sur la présence de dangers, les déviations ou les changements de circulation. Pour les risques impossibles à éliminer collectivement, les EPI prennent le relais : casque, chaussures renforcées, gants, lunettes, protections respiratoires, harnais pour travailler en hauteur. Les vêtements haute visibilité permettent de repérer instantanément chaque intervenant, même dans des conditions de faible luminosité.
L’outillage à main conforme aux exigences EN s’ajoute à la panoplie. Sur certains sites, une ventilation adaptée limite l’exposition aux substances nocives, tandis que la protection auditive protège contre le vacarme ambiant. Le coordinateur SPS veille à l’harmonisation de tous ces dispositifs, pour garantir une sécurité globale et cohérente.
Depuis plus de soixante ans, Seton s’est imposée auprès des entreprises qui font de la sécurité, de la signalisation et de l’identification une priorité concrète. Présente dans une quinzaine de pays, la marque propose un éventail impressionnant de solutions, du balisage de chantier à la gestion des stocks, sans oublier la protection individuelle. Son expertise du sur-mesure se traduit par un outil de personnalisation en ligne, pensé pour adapter chaque panneau, étiquette ou équipement à la réalité du terrain. Cette démarche permet de répondre rapidement aux contraintes réglementaires et opérationnelles, tout en collant aux besoins spécifiques de chaque site.
Adopter les bons réflexes : vers une culture de la sécurité sur chaque chantier
La prévention ne s’arrête pas à l’accumulation d’équipements. Elle s’enracine dans une culture de la sécurité partagée à tous les niveaux, du chef de projet au dernier arrivé sur le chantier. L’urgence d’un planning ne doit jamais prendre le pas sur la rigueur des contrôles. L’employeur a la responsabilité de former et d’informer chaque intervenant, sur les risques réels, les consignes à respecter, et la bonne utilisation de chaque équipement.
La formation dépasse le cadre administratif : elle façonne des réflexes qui sauvent. Un travailleur qui vérifie naturellement son harnais avant de monter, qui repère d’instinct une zone non balisée, incarne la prévention bien plus qu’un panneau d’avertissement. L’entretien régulier des équipements de sécurité, contrôles visuels, maintenance, remplacement des EPI défaillants, reste non négociable. Baliser clairement chaque zone, afficher les points de vigilance, limiter la confusion : autant de gestes simples qui font la différence.
Mais au-delà des règles, la sécurité s’inscrit dans le quotidien : par l’exemplarité des encadrants, le rappel constant des consignes, la sanction des écarts. Ce sont les routines qui s’installent, les automatismes qui s’ancrent, la confiance dans la fiabilité des équipements et la réactivité face aux incidents qui, jour après jour, dessinent la vraie prévention. Sur chaque chantier, la sécurité ne se décrète pas : elle se construit, se vit, s’éprouve, à la force des habitudes et de la vigilance collective.
Transformer chaque site en zone de confiance, où le risque recule à chaque geste maîtrisé : voilà l’horizon des chantiers qui veulent durer.


